Marie Madeleine
Tartuffe en son temps se servit de la morale et de la foi : arme absolue de piété pour imposer ses idées. Devons-nous aujourd'hui user du même procédé pour proclamer haut et fort ce qu'est un libertin et quand il ne l'est pas ou ne l'est qu'à moitié ?
Qui a le droit de juger ? Qui se pose en Dieu du libertinage détenteur de l'unique vérité ? Qui peut s'accorder de telles prérogatives ?
N'existe-t-il qu'une manière de jouir ?
N'existe-t-il qu'un seul plaisir ?
Le libertin n'est-il pas avant tout liberté et respect ? Liberté de penser, liberté de choix, liberté de conscience, liberté de gouter, liberté de renoncer, liberté de jouir ? Le respect ne vaut-il que pour les appartenant à une caste ou pour tout individu quel que soient ses goûts et ses choix ?
A quand le grand bucher pour ceux frappés d'impiété libertine ?