Vendredi 18 février 5 18 /02 /Fév 11:14

Guy de Maupassant, auteur prolixe de nouvelles, n'est pas un auteur libertin, ni même érotique dans ses quelques contes grivois (Le verrou, la patronne, les épingles, les tombales, etc.), mais un auteur réaliste, observateur et révélateur de son temps.

 

Etait-il libertin de mœurs ? Je n'en ai pas trouvé trace dans les biographies parcourues. Que les prostituées fassent partie de ses thèmes récurrents (Boule de suif, Mademoiselle Fifi) ou qu'il soit mort, fou, d'avoir contracté la syphilis ne constituent pas des preuves d'un libertinage de mœurs.

 

Etait-il libertin  d'esprit? Dans ses ouvrages, il ne remet pas en cause, il relate, expose des situations, des contextes et des faits. Sa non prise de position laisse tout loisir au lecteur de se faire son propre jugement. Quoi que dans ce conte ci.....

 

Dans « Jadis », il exprime en un style sobre et simple tout l'antagonisme de deux temps et deux visions des relations humaines. Celle de «jadis », du XVIIIe siècle galant, du libertinage, et celle de cette fin de XIXe, emplie de romantisme et de cristallisation des sentiments.

 

Lien vers le texte : http://fr.wikisource.org/wiki/Jadis

 

Bonne lecture....

 

 

Par Marie Madeleine - Publié dans : Le petit boudoir
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Vendredi 11 février 5 11 /02 /Fév 01:06

Thérèse Philosophe : Ou Mémoire pour servir à l'histoire du Père Dirrag et de Mademoiselle Eradice

 

Texte anonyme de 1748 attribué à Jean-Baptiste Boyer d'Argens

 

 

Voici un opuscule dans la tradition des romans libertins du XVIII, ou l'on trouve à la fois le libertinage d'esprit, et le libertinage de mœurs.

 

Sur les prétextes d'un fait divers entre un confesseur et sa pénitente, et du récit de la découverte des plaisirs charnels par une jeune fille dont l'environnement n'est que religion, dévotion et chasteté, il aborde des sujets qui sont encore notres à ce jour, sous des aspects philosophiques qui, si ils me semblent naturels, pourraient bien offusquer quelques chrétiens, et ébranler les certitudes de quelques autres quant à l'aspect défendu des plaisirs.

 

Ainsi disserte-t-il des notions telles que :

  • le sexe est-il fruit du Diable ou celui de Dieu ?

  • du libre choix des hommes

  • de la contraception

  • des normes sociales

  • de l'origine des religions
  • etc.

 

Un petit bijou savoureux pour qui aime à lire, disponible gratuitement sur Wikisource : http://fr.wikisource.org/wiki/Th%C3%A9r%C3%A8se_philosophe


Par Marie Madeleine - Publié dans : Le petit boudoir
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Mardi 8 février 2 08 /02 /Fév 11:12

Le premier inconvénient que j'y vois, c'est que de pénis, je n'en ai pas. Et si d'aventure, à mon âge, ma bisexualité me conduisait vers un désir de changement de sexe, à n'en pas douter, le retournement de mon vagin permettrait matière à me doter d'un membre tout à fait honorable, aidé si nécessaire par la virtuosité du chirurgien.

 

Le second inconvénient, c'est que si d'aventure mon tout nouveau pénis ne me convenait point, me semblant trop petit, trop frêle, incongru, ce n'est pas à un apôtre du mercantilisme que je m'adresserais, mais à un véritable médecin, n'ayant aucun intérêt pécuniaire à la chose et qui ne serait « juge et partie » à la fois.

 

Le troisième inconvénient, c'est que lors de mes voyages, je pourrais fort bien tomber en extase pour une femme n'appréciant pas ce genre d'engin. Que faire alors, une fois « enlargi », si chatouillant ce joli minois, mes saillies rejaillissaient de douleurs ? Vous faites une reprise ? A l'argus ? Dans un délais de 3 mois ? Garantie 2 ans ? Extension possible à 5 ?

 

Et puis, songez à ma collection de godes creux, quel supplice ce serait pour mon pauvre pénis, tout coincé, tout contrit, incapable même d'enfiler un appui....

 

Projetons-nous dans l'avenir, une fois que vous aurez réussit à psychonévroser la majorité de la population, mères y compris. Imaginons, quels dialogues cela pourrait produire :

 

Une mère à son fils :

- Mon fils, débrailles-toi vite ! Que je te décimètre la quéquette, que je fouille les plus obscures études scientifiques, que je me fonde en de savants calculs, que de suées en terreur je m'en assure, et que jamais, Oh jamais, la largueur de ta quéquette ne vienne déshonorer notre famille !

 

C'est désormais chaque jour, au garrot et à la toise, que j'évaluerais ta bonne fortune. Que la croissance faiblisse, que ses proportions mollissent, et à l'intervention chirurgical tu ne couperas ! Mais si, mais si, ne t'inquiète pas... , mon gras sera compatible avec le tien, pour de généreuses formes. En bonne mère je ne saurais laisser quiconque t'affubler du surnom de "pédoncule" ou pénis de baleine bleue distancer le tien.

 

Une femme à une amie :

- Ne prenons pas le risque de laisser libre court à la nature. D'ailleurs qu'en sait-elle la nature ? Comment ca certaines n'aiment pas forniquer avec les chevaux ? Que de suite elles se fassent soigner, ce ne peut être qu'une grave anormalité, que dis-je, une névrose, une hystérie, une aberration, un état contre nature, sonner les force de l'Ordre, que de suite on les fasse enfermer ! Mon fils ne saurait fréquenter ce genre de filles, les gens de biens savent sans conteste qu'un sexe d'homme se doit d'ête large comme un battoir. Comment celui de votre mari n'est pas plus large qu'un melon ? Oh ma pauvre, comme ce du être une déception.

 

 

Par Marie Madeleine - Publié dans : Mots d'humour - Mots d'Humeurs
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Lundi 7 février 1 07 /02 /Fév 23:19

Mais que vient faire un goéland dans le monde libertin ? Serait-ce un oiseau fornicateur ?

 

Dans ce livre, vous ne trouverez effectivement pas un poil de sexe, mais pourtant, toute l'essence de l'esprit libertin.

 

Le rédacteur de la page Wiki qui lui est consacrée en parle si bien, que sa lecture vous sera plus instructive que de long discours :

 

" Le livre débute par une dédicace de l'auteur : « A ce Jonathan le Goéland qui sommeille en chacun de nous »  

Jonathan est un goéland pas comme les autres, il ne se contente pas de voler pour manger, non... il aime voler pour voler, c'est sa passion. Il cherche toujours à améliorer ses performances, parfaire son "assiette" de vol, battre son propre record d'altitude puis de vitesse en piqué, au mépris et à l'indignation de son entourage qui l'incite à rester dans le chemin conforme, à se comporter comme tout goéland qui se respecte : ne prendre les airs que pour se nourrir. Si on naît goéland on doit mourir goéland conformément à l'indiscutable loi des goélands.

Jonathan n'accepte pas que rester goéland puisse de façon inéluctable impliquer de devoir rester limité toute sa vie à sa condition de goéland commun, semblable, conforme, fidèle à un stéréotype. Il exhorte ses semblables à cesser de se contenter de vivre pour manger, mais ses semblables ne comprennent pas, et surtout ils craignent le poids des lois et des traditions. Jonathan, lui, veut connaître tout ce qu'un goéland peut connaître, veut dépasser les limites établies non pas par l'espèce (ces lois-là sont celles de la nature)... mais établies par la loi, par l'autorité, par la tradition. Pour continuer à vivre pleinement son envie de trouver les limites et les dépasser, Jonathan doit poursuivre sa quête en solitaire. Rejeté par l'assemblée des Goélands pour cause de "mauvais exemple" mettant en danger la loi et la tradition, il est banni du clan à perpétuité. Qu'importe ! Jonathan a la certitude que les traditions sont faites pour être perpétuellement mises à l'épreuve par la connaissance personnelle, pour être sans cesse remises en question par l'expérience à l'opposé des croyances et des dogmes, quitte à vivre seul. Au fil de sa quête vers l'absolu, vers la connaissance des limites illusoires, Jonathan fera alors de grands voyages, de nouvelles rencontres, trouvera des maîtres l'ayant précédé dans cette voie et qui le guideront dans sa recherche. Un jour lui aussi deviendra guide initiatique à son tour, les maîtres d'une discipline ont toujours été d'abord des disciples. La vie est un perpétuel cycle sans fin, la mort n'existe pas et n'est qu'une transformation d'une forme d'existence en une autre forme d'existence..."

 

-                  -                 -

 

Le message que Richard Bach a souhaité faire passer se résumerait en une phrase : Exigez la liberté comme un droit, soyez ce que vous voulez être.

 

Source de l'article Wiki : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jonathan_Livingston_le_go%C3%A9land

 

 

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Un livre à mettre entre toutes les oreilles et toutes les mains dès le plus jeune âge, 
sans risquer par ailleurs d'offusquer les plus puritains
(mais ont-ils seulement compris le message ? .... )
Par Marie Madeleine - Publié dans : Le petit boudoir
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Vendredi 21 janvier 5 21 /01 /Jan 12:00

Sortir couvert c'est obligatoire pour libertiner, mais de la à sortir emmailloté dans un triple col roulé...

 

Lorsque la température ambiante passe sous les 13 degrés, vous pouvez dire "Adieu" à tous vos espoirs de pratiques et galipettes torrides

 

 

mere-noel-sexe.jpg

 

 

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Par Marie Madeleine - Publié dans : Le Saviez-Vous ?
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